Just for a pancake ?! /FT. Alyss/

Tout avait pourtant si bien commencer. Une simple journée de repos. Banale, sans réels problèmes. Juste répondre à quelques questions des habitants d'Ebènelle, et sourire.  Personne venait lui poser des dossiers sans fin qui nécessitait des heures de travail. Pas de coups de fil à rallonge ou à supporter des plaintes qui n'avait pas lieu d'être. Juste une journée ensoleillée avec le chant des oiseaux titillant les tympans.

Pour tout avouer, j'avais passé cette matinée de repos à prendre soin de ma fourrure. Surtout de cette queue blonde qui faisait ma fierté. Je pouvais passé des heures à la peigner. Mais il fallait se bouger un peu. Je ne pouvais pas squatter chez Moeruhi toute ma vie. Puis il fait chaud aujourd'hui, on va laisser tomber le tailleur. Un short, un tee-shirt, et les cheveux attachés, ça conviendra parfaitement. Je pris mes clés, un peu de monnaie, puis c'est parti. Je quittais la maison un léger sourire aux lèvres.

Arrivée en ville, j'avais déjà été arrêté par des passants, demandant des renseignement, surtout au niveau de l'ancienne arène en fait. Je discutais avec le sourire, après tout, je les connaissais bien, et encore mieux depuis que je suis à la tête de la ville. Je les laissai en paix après quelques minutes, une petite faim c'était emparé de mon corps.

En marchant tranquillement, je trouvais un marchand de crêpe, churros, gaufres et bon-becs. J'ai opter pour la première option, crêpe au chocolat. J'ai payer le marchand et ai continuer ma promenade dans les rues. Après tout, on ne s'attend pas à ce que ce genre de chose vos tombe dessus.

Je ne sais pas si c'est moi qui suis stupide, ou même aveugle. Je ne sais même pas si j'ai glissé, trébuché, ou si on m'a poussé/bousculé/ fait tomber. Dans tout les cas, j'ai finis par voir le ciel, le dos plaqué contre le sol. J'ai lâché un petit cris de surprise  en essayant de me rattraper. Rien à faire. Une fois ma vision devenue plus claire, j'ai vu quelques chose qui ne m'a pas vraiment enjouée. Une jeune fille qui devait avoir environ mon age. Des atouts féminins très prononcés, des yeux bleus luisant, et sa foutu bouche mordant dans ma crêpe.

Après l'avoir observer d'un œil sévère et  incrédule, je venais de me rendre compte d'un petit détail, qui n'était pas si petit en fait...

-Alyss ?
 

Un sourire crispé et forcé étira mes traits. Mes poings se serrèrent et je sentis la chaleur les faire changer de couleur. Aurait-elle oublier la signification de mon nom ? Je vais lui montrer ce que c'est la puissance du feu... Mon poing me démange tellement. Contrôle toi Karyoku... Je sens ma température corporelle augmenter et mes canines sortir. C'est une mauvaise idée... Laisse la dire Kary... C'est qu'une pauvre écervelée sans la moindre once de respect...

-Moi aussi Alyss, c'est un plaisir de te revoir.

Je cherchais une réplique cinglante à lui sortir, quelque chose qui pourrais la mettre en rogne. Je lui ferait bien brûler son jolie kimono à cette gosse.

-Et à ce que je constate, tu es toujours une enfant en pleine croissance. Il me tarde de voir le résultat obtenue quand tu sera enfin devenue une vrai femme.

Je dis ça d'une façon la plus innocente et hypocrite possible. D'où osait-elle tenir des propos pareil. Et d'où avait-elle si peu de respect pour elle pour montrer ses dessous à qui le voudrait ? Je n'ai jamais compris cette fille... Et je crois que je le comprendrais jamais. Et surtout... ELLE ME DOIT UNE CRÊPE !!
Mon sourire se transforma vite en sourire vainqueur. La main sur la hanche, je renvoyais derrière ma tête la couette haute qui retenait ma chevelure flamboyante. J'étais fière de mon corps et de ma petite taille, même si ça me vexe qu'elle me le face remarquer à chaque fois. Mes dents blanches reflétaient le soleil et je vis des habitants me saluer de la main.
Je me mordais la lèvre inférieure, culpabilisant quelque peu, j'y étais peut-être allée un peu fort. Mais, elle l'a cherché, même si je l'aime bien la nymphalie.
Mes épaules bougèrent de haut en bas et un léger rire s'échappa de ma gorge.

-Je suis contente de voir que tu te portes bien ma chère Alyss.