Moeruhi

Moeruhi possède des tatouages/marques de naissance sur son torse et ses bras. Il est blond aux yeux argent. A une queue touffu douce et soyeuse 75cm au repos.

Mon histoire ? Par où commencer.... Certain appelle cela une prison, d'autre un cocon. Je ne sais pas comment je devrais l'appeler mais cela était chaud, doux et apaisant, une sensation qui vous donne envie de rester à cet endroit pour l'éternité. Mais quelque chose m'a poussé à en sortir, une sorte d'instinct, cette force qui vous pousse à réaliser des choses qui vous paraisse impossible à réaliser.

De mon monde je ne connaissais que la courbe lisse de cet endroit. Mes muscles se contractent, je tente de briser cette barrière qui me protège d'un autre monde, mais je dois en sortir, je le sens. Cette chose est très solide et je ne parviens pas à la briser, je flanche, mes muscles me font mal, ils ne se sont jamais contracté de la sorte, puis une voix me parvient, elle est douce et réconfortante, elle me dit de ne pas abandonner, que c'est une épreuve que je dois passer pour pouvoir les rejoindre, pour ne plus être seul.

Oui, je ne vais pas abandonner, je peux le faire, je dois le faire. Je contracte mes muscles encore et encore quand soudain un bruit de craquement et de déchirure retenti, la chose qui me tenait chaud coule désormais par une sorte de fente. Encore me dis la voix, elle est plus audible, comme si le fait d'avoir créé cette ouverture sur ce monde la rendait plus forte. Je me force encore, mes muscles me font mal, mais je dois le faire, je ne peux pas arrêter maintenant. Je continue mes tentatives pour rompre cette membrane solide. Un autre craquement ce fait entendre. Encore un effort et je sortirais enfin.

Dans un dernier tour de force je réussis à fendre cette barrière, me voilà en dehors, quelque chose me brule les yeux et les mon torse, à chaque inspiration une déflagration me brule, à chaque clignement d'oeil mille dard me transperce. Une silhouette se penche alors au-dessus de moi, son ombre me fait du bien, la douleur disparait presque. « Ne t'inquiète pas » me dit-elle, « Je suis la maintenant » ses paroles m'apaise et mes paupières se ferment, je m'endors paisiblement sous cette chose qui veille désormais sur moi.

Voilà, c'est comme ça que je suis née et comme ça que je l'ai rencontré, Natsu le Pyroli, c'est lui qui m'a élevé, il était un bon père mais disparu trop tôt. Je me trouvais alors devant des oeufs non éclot quand il nous quitta et au même moment un oeuf ce fendis devant moi, en sortie une toute jeune Pyroli, Karyoku. Depuis, je veille sur elle comme Natsu avait veillé sur moi.
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